Tempête sur le lac

Masque

Madonne

Joie 

Plantation du riz

            Le boeuf écorché

              Contre la guerre 

1968, huile, 1.50m. x 1.15m.

Après environ quatre heures de démonstration, de discours flamboyants, entrecoupés de slogans, l'escouade anti-émeute arriva à l'université. Il y eut confrontation entre les policiers et les étudiants qui, liés les uns aux autres par les bras pour former une sorte de chaîne, avançaient avec de grands bâtons, des drapeaux rouge, blanc et noir, la tête protégée par des casques aux mêmes couleurs.

C'est en voyant ces grands bâtons entrecroisés que j'ai fait la relation avec la peinture de Paolo Ucello (1397-1475) intitulée "La bataille de San Romano" et que l'idée me vint de faire une peinture qui me permettait de remplir ma responsabilité d'artiste dans la société. Une peinture de contestation de la guerre, où qu'elle soit et pour quelque motif que ce soit, convaincu que la violence de la guerre ne peut guérir la violence de l'injustice.

2. Au sommet-centre, l'Adam de "la création de l'homme, de Michel-Angelo, une arme à la main, fait disparaître l'image du Créateur. Exprime-t-il ainsi la cause de notre violence? ou son effet?

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Démonstration des étudiants

Ce "boeuf écorché", c'est le symbole de tous les êtres, en particulier les humains, souffrant dans leur corps ou esprit de blessures de toutes sortes causées par les violences de la guerre.

  "En cette époque, la nôtre, qui se glorifie de la force atomique, il est déraisonnable de penser que la guerre est encore un moyen adapté pour obtenir justice de la violation des droits".                                                                                          Pacem in Terris, Jean XXIII, 1963